“Depuis la route” est une variation sur le voyage américain, où chaque image participe à un simulacre qui se nourrit de la mémoire collective. L’itinéraire est européen mais revêtu des codes de l’imagerie américaine. La série opère un travail de références photographiques et cinématographiques. Il en ressort un ensemble d’images qui trouvent leurs accords dans le regard de ceux qui les découvrent, de ceux qui ont assimilé les icônes du genre. Une dissonance intervient cependant quant aux territoires, où les sujets semblent figés dans l’espace et leur époque de référence. Le Road-Trip serait-il enfermé dans ses propres codes ?
Les repères sont brouillés, sur un territoire imaginé, grimé par un prisme culturel. Rendu alors quasi inopérant, le périple aboutit finalement à un « dead-end » stérile : un espace rattrapé par la civilisation et la rationalisation des paysages.
Un extrait de la série est édité sous forme de cartes postales. La carte postale est une extension du territoire qui relie des individus que la distance rend hors de vue.
Les repères sont brouillés, sur un territoire imaginé, grimé par un prisme culturel. Rendu alors quasi inopérant, le périple aboutit finalement à un « dead-end » stérile : un espace rattrapé par la civilisation et la rationalisation des paysages.
Un extrait de la série est édité sous forme de cartes postales. La carte postale est une extension du territoire qui relie des individus que la distance rend hors de vue.
